Leçon 6 : examens, surveillances et précautions d’emploi

Les surveillances

VCM représente les examens et les surveillances par l’icône de la pathologie ou le risque à surveiller, avec un petit pictogramme bleu “en exposant” qui indique le type d’examen correspondant (clinique, fonctionnel, biologique ou imagerie). On utilise une icône de pathologie en rouge lorsqu’il s’agit de suivre une pathologie avérée, et une icône de risque en orange lorsqu’il de surveiller l’apparition d’un signe ou d’un résultat anormal. Voici des exemples :
Examen et surveillance clinique
             Mesure de la tension, surveillance de la tension artérielle
             Suivi de l’hypertension
Examen et surveillance fonctionnelle
             ECG
             EEG
Examen et surveillance biologique
             Surveillance rénale (clairance)
             Surveillance hépatique (transaminases)
             Surveillance glycémique
             Surveillance de la coagulation (INR,...)
             Biopsie
                         Biopsie hépatique
Examen et surveillance par imagerie
             Surveillance radiologique des os

 

Dans certains cas, par exemple lors de la prise de certains médicaments, les résultats des examens biologiques peuvent être faussés. Cela se représente de la manière suivante :
Risque de fausser la mesure de la glycémie

 

De la même manière que les contre-indications, les précautions d’emploi peuvent être représentées sur “Monsieur VCM” (voir exemple dans l’exercice 2).

Exercice 1

Que signifient les icônes suivantes ?

(1) Réponse : Valider

 

(2) Réponse : Valider

 

(3) Réponse : Valider

 

Exercice 2

Le texte suivant donne les précautions d’emploi d’un bêta-bloquant. Il est accompagné d’icônes ; celles qui sont situées à gauche du texte indiquent les conditions physio-pathologiques des différents paragraphes (par exemple “chez le patient diabétique...”), et celles qui sont situées à droite indique les actions recommandés ou les risques encourrus dans ces conditions (par exemple “diminuer la posologie” ou “risque d’hémorragie digestive”).


L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Sujet diabétique : Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

En cas d'insuffisance rénale, il convient d'adapter la posologie à l'état de la fonction rénale : en pratique, il suffit de surveiller le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (50-55 batt/min au repos).

Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives : il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.

Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, l'acébutolol sera administré à très faibles doses.

Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.

Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.

Psoriasis : Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.

 

Répondez aux cas cliniques en utilisant le “Monsieur VCM” précédent :

Cas n°1 : Mme X a 49 ans, elle est traitée par de l’oméprazole pour un ulcère gastrique, et souffre aussi de BPCO suite à une consommation importante de tabac. Elle souffre d’un dépression modérée suite à des problèmes d’ordre professionnel. Elle présente aussi une hypertension, pouvez-vous lui prescrire le bêta-bloquant dont les précautions d’emploi figurent dans le bonhomme ci-dessus ?

(4-a) Oui Mauvaise réponse !

(4-b) Oui en diminuant la posologie Mauvaise réponse !

(4-c) Oui en effectuant une surveillance particulière Bonne réponse !

(4-d) Oui en diminuant la posologie et en effectuant une surveillance particulière Mauvaise réponse !

(4-e) Non Mauvaise réponse !

 

Cas n°2 : M. Y a 55 ans, il a des antécédent d’infarctus et il est insuffisant cardiaque, et traité par un digitalique. Pouvez-vous lui prescrire le bêta-bloquant dont les précautions d’emploi figurent dans le bonhomme ci-dessus ?

(5-a) Oui Mauvaise réponse !

(5-b) Oui en diminuant la posologie Bonne réponse !

(5-c) Oui en effectuant une surveillance particulière Mauvaise réponse !

(5-d) Oui en diminuant la posologie et en effectuant une surveillance particulière Mauvaise réponse !

(5-e) Non Mauvaise réponse !

 

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